Elections municipales 2020
projet municipal de la liste
Une démarche, des idées, une équipe |
Faire vivre la démocratie locale |
Défendre l’environnement |
Bien vivre dans la cité |
Agir pour l’enfance et la jeunesse |
Moyens budgétaires et fiscalité |
I) Faire vivre la démocratie locale
A) Une démarche fondamentale
Notre liste développe un ensemble d’idées et de perspectives pour l’action municipale du mandat 2020-2026 si les Déoloises et les Déolois décident de nous donner la majorité lors du scrutin de mars 2020.
Les mots utilisés – « idées et perspectives » - ont un sens précis.
Ils signifient qu’il ne s’agit pas d’un programme tout ficelé sur lequel les citoyens auraient à se prononcer une fois pour toutes, lors des échéances électorales, sans avoir leur mot à dire par la suite.
Il est en effet anormal qu’au nom d‘une élection qui a lieu une fois tous les 6 ans des élus confisquent toutes les décisions sans jamais en référer aux citoyens si ce n’est pour leur faire part de choix déjà effectués.
C’est cette manière de faire qui constitue une des critiques majeures qui émane des manifestations populaires de ces derniers mois et qui fait que les citoyens se détournent de la vie publique. Rappelons que 41% des Déolois se sont abstenus lors des échéances municipales de 2014.
A l’inverse, ces mots induisent comme principe de fonctionnement de la gestion municipale la co-construction avec les habitants des projets afin que ceux-ci correspondent à leurs attentes. Dans ce cadre, nous considérons que les habitants peuvent être source de propositions et que les projets de la municipalité doivent être soumis au débat public.
C’est ce même principe de co-construction qui nous guide au travers des idées que nous mettons à disposition de nos concitoyens pendant cette campagne des élections municipales.
Il ne s’agit pas là d’esquiver la responsabilité décisionnelle du conseil municipal mais de lui donner par le biais d’outils multiples d’information, de consultation et d’échanges avec les Déoloises et les Déolois, les moyens de faire les choix les plus adaptés aux attentes de la population
IL ne s’agit pas non plus de faire preuve d’une quelconque démagogie en promettant de tout faire d’un coup de baguette magique sans tenir compte des moyens financiers disponibles. Il conviendra à l’évidence de définir des priorités et de planifier les projets dans le temps. Mais la grande différence avec ce qui s’est pratiqué jusqu’alors c’est que ces choix et priorités se feront en toute transparence et en prenant en compte l’avis de la population.
C’est également la raison pour laquelle il est légitime que les élus débattent avec la population des questions budgétaires et les alertent sur les contraintes financières de plus en plus drastiques qui sont imposées par le gouvernement aux communes, non pas pour s’y soumettre mais pour y résister collectivement et exiger les moyens de répondre aux besoins de la population.
Ce sont tous ces éléments qui sont constitutifs de notre démarche que nous appelons : démocratie participative.
Disons le franchement, elle prend le contrepied de ce qu’ont vécu les trois élues du Front de gauche dans l’exercice du précédent mandat municipal à Déols. Elles ont dû faire face à de nombreuses entorses à la démocratie :
C’est dire si la question de la démocratie vaut aussi pour le fonctionnement du conseil municipal.
Dès lors que notre démarche constitue le socle fondateur de l’action municipale, il convient de définir un certain nombre d’outils concrets permettant de la faire vivre.
Comme tout processus vivant, des modifications, des idées nouvelles pourront contribuer à l’améliorer et surtout à le rendre plus efficace.
B) Nos idées pour faire vivre la démocratie locale
1) Avec les Déoloises et les Déolois
- Réunir régulièrement élus et habitants dans les quartiers avec une triple finalité : écouter les propositions et remarques des Déolois, élaborer avec eux des réponses et suivre leur mise en œuvre, débattre des projets (moyens, pertinence, priorités) et du contenu des dossiers à l’ordre du jour du conseil municipal. Dédier une de ces réunions aux orientations budgétaires.
- Informer les habitants de toutes les réunions ouvertes au public à l’aide des panneaux électroniques.
2) Au sein du conseil municipal
Considérer tous les conseillers municipaux de la majorité comme de l’opposition comme des élus à part entière de la population, devant disposer des mêmes informations et des mêmes droits.
II) Défendre l’environnement
A) L’humain et la planète d’abord
Il n’échappe dorénavant à personne que les changements climatiques et les questions environnementales sont des questions cruciales.
Notre système économique génère un productivisme effréné, une course au rendement maximum, motivé par la seule recherche du profit financier. Il s’accompagne d’un « pilonnage » médiatique et commercial qui pousse à la sur consommation et qui nourrit ses objectifs.
Il met aujourd’hui en danger la santé et la biodiversité. Le mépris des incidences écologiques est à l’origine des catastrophes naturelles (tempêtes, incendies, inondations…). Le devenir de la planète, du vivant et l’avenir de l’humanité sont hypothéqués. L’obsolescence programmé et organisé de nombre de produits est une illustration des gaspillages générés.
La situation d’urgence dans laquelle nous nous trouvons appelle des changements profonds des modes de production et l’avènement d’un nouveau système sociétal, qui ait une autre visée que la réalisation du profit financier. Si les questions des modes de production des richesses sont posées, celles de leur utilisation et de leur répartition ne le sont pas moins.
L’urgence climatique et environnementale sollicite des mesures à toutes les échelles : internationales, nationales et aussi locales. C’est donc de ce point de vue, celui du «que peut–on faire dans la commune» qu’émanent nos idées qui ont vocation à ne pas impliquer uniquement les consommateurs, mais aussi les professionnels et les institutions.
B) Nos idées pour une ville écologique
1) Au sein de la communauté d’agglomération
2) Sur le plan municipal
III) Bien vivre dans la cité
A) De quoi parle-t-on ?
Compte tenu de leur importance, nous traitons comme thèmes à part entière l’écologie, l’éducation, l’enfance et la jeunesse. Mais Ils s’intègrent de fait ici. Il n’en reste pas moins que ce thème ouvre sur de multiples sujets qui font la vie quotidienne de nos concitoyens : santé, vie de nos ainés, transports, urbanisme, économie, commerce, prise en compte du handicap, etc…
Les points de départ des idées qui suivent sont de plusieurs natures : insuffisances de prise en compte par les municipalités précédentes ou désaccords sur leurs choix mais aussi idées d’amélioration des situations existantes. Les éléments critiques apparaitront directement, conjointement aux idées formulées.
B) Nos idées pour mieux vivre dans notre ville
1) Des équipements nécessaires
Déols est manifestement dépourvue de salles communes permettant aux habitants de se réunir.
Nos idées
2) Les droits des femmes
Nous entendons travailler plus fortement sur cet enjeu des droits des femmes et de l’égalité femmes-hommes. Ce sont en effet des questions qui méritent une attention plus soutenue et permanente au regard des réalités dans notre société. Après le Grenelle contre les violences conjugales, très médiatisé, sur le terrain, les moyens de la concrétisation des engagements s’annoncent insuffisants. Il est inimaginable, qu’en 2020, on puisse loger des femmes en situation vulnérables ou d’urgence, avec enfants parfois, dans des chambres d’hôtel et sans accompagnement
Nos idées
3) La santé
La désertification médicale est une réalité durement vécue par nos concitoyens à Déols aussi. Nombre d’entre eux n’ont pas ou plus de médecin traitant. Les soins de spécialistes contraignent à des délais d’attente très longs ou/et à des déplacements importants sur Limoges, Tours… Cela s’avère difficile pour nombre de personnes et les fait parfois renoncer à des soins pour des raisons financières (coût du transport et des actes médicaux). De même les questions du handicap et de la perte d’autonomie deviennent prégnantes au sein de notre population vieillissante.
D’autre part, beaucoup de personnes n’ont pas ou plus de mutuelle, ou encore veulent en changer en raison de leur coût trop prohibitif. Cela les conduit à ne plus se soigner ou mal. Les soins peuvent coûter cher.
Des mesures d’ordre national s’avèrent indispensables pour remédier à ces situations. Mais on doit aussi agir au niveau local.
Nos idées
4) Pour nos ainés
Ils sont en nombre croissant et doivent recueillir toute l’attention nécessaire dans notre ville pour leur contribution à la société. Ils doivent avoir les moyens de vivre une retraite heureuse en disposant de revenus décents et de conditions de vie agréables. Autant que de besoin, ils doivent pouvoir accéder à des soins de la plus grande qualité. Ils sont aussi la mémoire de la cité, de celle du travail, de la culture, de la vie sociale.
La perte d’autonomie est une des préoccupations essentielles des personnes âgées. La qualité de l’alimentation et l’activité physique adaptées sont parmi les éléments de nature à la prévenir. Mais il faut aussi aider et accompagner les personnes confrontées à cette perte d’autonomie.
Et quand ils sont contraints de rejoindre un EPHAD, et même si ces établissements sont de la compétence du département, les élus locaux ne peuvent se désintéresser de leur situation.
Combien de personnes âgées vivent en effet, les conséquences des déficits en personnels dénoncées depuis des mois par ces derniers ? Ce déficit vaut pour les personnels soignants permanents mais aussi pour les intervenants extérieurs comme c’est le cas à l’EPHAD de Déols où il n’y a plus de kinésithérapeute y intervenant.
Et combien d’entre elles et de familles, sont confrontés au coût de plus en plus prohibitif de l’hébergement en EPHAD, malgré les aides en place ?
Face à ces situations, les élus de la commune ont le devoir d’être des intervenants publiques et tenaces pour que cesse ce scandale d’injustice sociale. Nous serons de ceux-là !
Nous sommes déjà parmi les dénonciateurs de la réforme des retraites que veut imposer le Président de la république et son gouvernement.
Elle provoquerait un appauvrissement des retraités et un allongement de la vie au travail des actifs. La dégradation croissante des conditions de vie et de revenus ainsi que la mise en cause de la possibilité de vieillir en bonne santé, en seraient la conséquence. Elle ne serait pas sans incidence sur les communes qui devraient alors répondre à une demande sociale de plus en plus forte.
Nos idées
Développer les produits bio dans les repas fournis à domicile et
une diversité de menus adaptés en fonction des goûts et des capacités à s’alimenter.
Pour faciliter cette perspective, mettre à l’étude la
possibilité de confectionner les repas dans la commune via l’extension de la restauration scolaire à cette activité, avec le renfort de personnel correspondant.
Soutenir les pratiques sportives des seniors (parcours
santé,…)
Développer l’habitat intergénérationnel (voir proposition détaillée dans le chapitre «
urbanisation et voierie »)
5) L’urbanisation et la voierie
A Déols, Les municipalités précédentes ont toujours considéré que le nec plus ultra de l’urbanisation résidait dans l’arrivée de nouveaux habitants et de nouvelles constructions.
Il s’en est suivi une politique irréfléchie faisant fi des questions environnementales. et se développant sur l’accaparement de terres agricoles alors que ce choix anti-écologique est aujourd’hui unanimement condamné.
Il en est ainsi, par exemple, du projet Scalis sur le quartier de Brassioux. Ce projet de construction de logements, déjà fortement critiqué par les habitants du quartier, envisage de plus, par obtention d’une dérogation à la loi, d’être rapproché de la route de Blois. Malgré les aménagements de buttes, les habitants seraient ainsi exposés aux effets des traitements pesticides des grandes cultures situées à proximité immédiate.
La situation du logement sur la commune montre un nombre important de logements vacants. De 295 en 2011 ils sont passés à 397 en 2016 (source Insee données locales 2016). Parallèlement, les conclusions de la commission d’enquête du plan local d’urbanisme intercommunal alertent sur la démolition trop importante de logements vacants. A partir de ces données, qui renvoient aussi de fait aux questions environnementales (prélèvement de nouvelles matières premières : sable pierre…), il est légitime de s’interroger sur la nécessité de construire de nouveaux logements sur Déols. On peut dès lors aussi s’interroger sur la pertinence d’avoir classé l’emplacement du « Lidl » en zone de constructions de nouveaux logements.
Les travaux de voirie nécessitent pour le moins une attention plus régulière. Ce sujet appelle aussi une réflexion plus approfondie et, là encore, une consultation des utilisateurs réguliers que sont les habitants. L’exemple de la réfection de l’allée de la ferme à Brassioux avec une voie automobile trop étroite et une large piste cyclable en est une illustration. L’étroitesse et le mauvais état de la voie d’accès à Grangeroux en est une autre.
Nos idées
· préserver la qualité de l’air et maintenir la biodiversité,
· faire écran aux pollutions,
· fournir une zone d’ombrage au village et de jeux aux enfants.
6) Les transports
Les déplacements urbains des habitants de Déols se font dorénavant à l’échelle de l’agglomération.
Les itinéraires des bus sont insuffisamment adaptés à des liaisons directes et rapides. Et les horaires de passage ne correspondent pas toujours aux besoins, en particulier pour se rendre au travail.
Les trajets domicile- travail concernent aussi les transports automobiles avec les départs vers les villes extérieures et les arrivées de l’extérieur sur l’agglomération. Cela représente une circulation importante de véhicules. Le seul transport en commun d’entreprise domicile-travail restant est celui des salariés de la base de soutien du matériel à Neuvy-Pailloux.
D’autre part, les pistes cyclables sont très peu utilisées pour se rendre au travail dans l’agglomération et trop souvent pas assez sécurisées. Le baromètre des villes cyclables (parlons-velo.fr) qui recueille des avis d’usagers est d’ailleurs très critique sur la sécurité des pistes cyclables de l’agglomération.
De nouveaux dispositifs tendant à protéger l’environnement et à faciliter les déplacements à l’intérieur de la commune doivent être aussi réfléchis.
Nos idées
7) le commerce de proximité
A Déols, L’annonce du déplacement du magasin « Lidl » hors du centre-ville provoque une forte émotion. Cela se traduirait en effet par une véritable dégradation des conditions de vie de nombreux habitants, de familles et de personnes âgées modestes qui trouvent là un commerce de proximité qui leur est indispensable.
Si une enseigne a la liberté de choix de son implantation, elle a aussi des responsabilités sociales vis-à-vis des populations qui la font vivre par leurs achats. C’est pourquoi il est du devoir des élus de la commune et de l’agglomération de tout mettre en œuvre afin d’empêcher la désertification commerciale de notre centre- ville. C’est d’autant plus légitime que toutes les zones commerciales de l’agglomération sont largement pourvues en supermarchés.
Mais de ce point de vue, la municipalité sortante a d’ores et déjà abandonné cette nécessaire bataille puisqu’elle a fait classer dans le plan local d’urbanisme (PLU) la zone d’implantation du « Lidl » en zone de futurs logements, l’implantation de commerces y devenant hypothétique et secondaire.
La zone destinée à un commerce au plan local d’urbanisme (PLU), située dans les Malgrappes, ne peut remplacer la présence d’un supermarché de proximité couvrant les besoins du centre -ville et de la cité du Clou.
Nos idées
8) Les services publics et l’économie
A Déols, comme ailleurs, sous la pression des politiques gouvernementales, nous voyons au fur et à mesure du temps se réduire à peau de chagrin la présence et les moyens des services publics utiles à la population : éducation, police nationale, finances, services sociaux, etc….
Cette réalité désastreuse a une double conséquence néfaste: d’abord celle de compliquer la vie des administrés mais aussi de mettre un frein au développement économique. Chacun sait en effet qu’il n’y a guère d’entreprises industrielles qui font le choix de venir s’installer dans des lieux dépourvus des services utiles à leurs salariés.
Par ailleurs, le fiasco de la zone d’Ozans devrait faire réfléchir sur le gaspillage d’argent public par des élus locaux sans aucune garantie de résultats ni en implantations industrielles ni en emplois, malgré les promesses initiales de 4000 créations.
En matière économique comme au regard des services publics, les moyens de notre ville sont certes limités. L’économie est une compétence communautaire et les services publics dépendent largement des choix gouvernementaux Mais cela ne doit pas empêcher Déols de faire entendre publiquement et fortement sa voix.
Cette voix doit en particulier se faire entendre au sein de Châteauroux-métropole :
Une attention toute particulière doit également être portée à l’économie sociale et solidaire pour lui apporter tout le soutien nécessaire.
Tous ces éléments constitueront le nouveau socle de l’intervention de nos élus locaux au sein de l’agglomération.
Nos idées :
9) Le droit à la tranquillité
Il est légitime que nos concitoyens puissent vivre dans la tranquillité et être à l’abri des nuisances et des actes délinquants.
Sur ce sujet, il y a d’abord un enjeu fondamental. C’est celui de mener des politiques qui permettent à tout un chacun de trouver sa place dans la société, de faire des projets, de construire et de choisir sa vie. Car l’insécurité prospère d’abord et avant tout sur la dégradation des conditions de vie, le chômage, la précarité les difficultés financières, le logement inadapté ou insalubre… tous éléments qui sont à l’origine de la dislocation des liens sociaux et familiaux. Ce n’est pas un hasard s’il y a plus de violence là où la misère est la plus grande.
Pour autant, il convient d’apporter des réponses concrètes aux situations présentes.
Le meilleur moyen d’assurer la tranquillité publique c’est d’avoir des effectifs de police suffisants en capacité de tisser des liens étroits avec la population. Il faut revenir à une vraie police de proximité. Cela permet une action dissuasive mais aussi d’intervenir rapidement sur des situations et actes délictueux de tous ordre et de toute importance.
L’autre volet d’une politique efficace de sécurité c’est de disposer d’éducateurs spécialisés
afin de développer toutes les actions de prévention nécessaires.
Quant à la vidéo surveillance toutes les études montrent que son efficacité n’est pas avérée au regard d’un cout d’investissement important et de son caractère intrusif dans la vie privée.
Le sociologue Laurent Mucchielli qui a mené une étude de terrain sur l’efficacité concrète de la vidéo surveillance relève que les caméras de surveillance ont plus pour fonction de lever le sentiment d’insécurité, de rassurer, que de faire baisser de manière concrète la délinquance. Au regard de cette réalité, il n’hésite pas à parler de gaspillage d’argent public et de démagogie politique.
Nos idées
10) La Culture
En ce qui concerne la politique culturelle locale, les idées ne peuvent se faire en vase clos; elles méritent un débat public de grande ampleur à l’échelle de la commune voire de l’agglomération.
Le tissu associatif de notre commune est dense et actif. Nous le soutiendrons et nous nous portons garants de son autonomie.
Mais nous pensons nécessaire de faire plus. Pour alimenter le débat, nous énonçons ici quelques principes qui, à notre sens, devront guider notre action municipale en matière de politique culturelle :
Nos idées
:
être envisagée dès le plus jeune âge et tout au long de la vie comme élément structurant de l’individu. C’est un vecteur de lien social ; d’où la nécessité de relations avec le milieu scolaire, les loisirs éducatifs de l’enfance, les associations, le conservatoire et la bibliothèque municipale. La participation d’animateurs culturels reconnus et rémunérés par la municipalité, voire la communauté d’agglomération est indispensable.
s’adresser à la population dans son ensemble, avec une attention particulière aux concitoyens qui n’y ont pas d’accès – ou avec difficulté.
IV) Agir pour l’enfance et la jeunesse
A) Prendre la mesure des enjeux
Les enfants, les jeunes sont la société de demain. Il est donc de priorité absolue de leur donner par l’éducation - terme pris au sens le plus large - les clefs de leur avenir.
C’est dans cet objectif que les communes sont le premier partenaire de l’école publique dont elles assurent l’investissement, l’entretien, le fonctionnement matériel et humain (hormis le personnel enseignant).
Il est donc essentiel que la commune veille prioritairement à mettre à disposition des enfants et des enseignants des locaux les mieux adaptés aux enjeux éducatifs.
Accompagner l’école c’est aussi : assurer la présence suffisante d’agents dans chaque classe de maternelle, assurer l’entretien des locaux maternels et élémentaires, assurer l’accompagnement et le service dans le restaurant scolaire, assurer l’aide et le suivi administratif au sein des services municipaux.
Soutenir l’école publique c’est aussi ouvrir largement l’accès sur l’environnement culturel de proximité.
Prendre part à l’Éducation c’est aussi renforcer l’accès au numérique par la dotation de matériels, c’est doter les écoles de fournitures scolaires et de matériel pédagogique et, bien sûr, assurer l’achat du mobilier nécessaire.
Ce partenariat et cette priorité ne peuvent décidément pas s’accommoder du carcan imposé aux communes par l’actuel gouvernement. L’accueil de qualité des enfants ne peut pas se faire et ne se fera pas en « dégraissant » les effectifs des collectivités territoriales et en regroupant les écoles pour des questions d’économie. L’utilisation de grands mots du type « pôle jeunesse » ne saurait masquer la volonté politique d’aller dans ce sens.
L’approche des adolescents doit également être repensée, de nouveaux modes de communication doivent être inventés en direction de ces publics déjà autonomes mais trop grands pour être traités comme les petits et trop petits pour être traités comme les grands.
B) Nos idées au service de l’enfance et de la jeunesse
V) MOYENS BUDGETAIRES ET FISCALITE
Les collectivités territoriales toutes confondues ont en charge une grande part des politiques publiques. Fortes de leurs 2 millions d’agents, elles interviennent dans les domaines de la politique sociale, de l’éducation, de la formation, de l’équipement, de l’environnement, des transports, du développement économique, etc. Elles contribuent massivement au développement des capacités humaines à l’échelle des territoires. Essentielles à l’activité économique du pays puisqu’elles contribuent à hauteur de 71 % de l’investissement public national, elles sont aussi un rempart déterminant à la crise pour les populations.
Les communes sont aujourd’hui à l’asphyxie.
Elles doivent faire face à l’intensification d’un double mouvement de rationnement de leurs recettes et d’explosion de leurs dépenses.
Côté recettes, elles subissent un abaissement régulier des dotations de l’Etat. Elles ont d’abord connu la suppression de la taxe professionnelle qui alimentait directement le budget des communes. Elle a été remplacée en partie par la contribution économique territoriale. Mais on parle déjà de sa disparition.
Aujourd’hui c’est la fin de la taxe d’habitation qui est programmée. Si cette taxe était injuste dans son calcul car ne prenant pas en compte les revenus, elle alimentait non moins directement les budgets communaux. Aujourd’hui il n’y a aucune assurance qu’elle soit compensée intégralement par l’Etat.
Au mépris de l’intérêt général, toutes ces mesures visent à :
· dégager les grandes entreprises de toute obligation envers la société,
· priver de financement les services publics et les communes, au profit de cadeaux fiscaux aux géants de la finance et aux plus riches.
Côté dépenses, les communes n’ont plus l’aide des services publics, l’Etat s’employant à réduire leurs moyens ou à les faire disparaitre (directions départementales de l’équipement, de l’agriculture et de la forêt, de la jeunesse et des sports, trésoreries…). Ainsi les communes ont de plus en plus recours à des bureaux d’étude privés et couteux pour leurs projets.
Dans le même temps, l’accroissement des difficultés de la population appelle des réponses sociales plus importantes de la part des communes.
Face à la réduction drastique des moyens et aux besoins sociaux croissants, il faut donc des élus locaux qui combattent, avec leur population, le carcan d’austérité dans lequel veut les enfermer le gouvernement pour contraindre les communes à se regrouper ou à fusionner.
A défaut de mener cette bataille publiquement et avec les habitants, les municipalités se condamnent à être les accompagnateurs dociles de la liquidation de l’institution communale et les complices d’une politique qui ampute de manière croissante les capacités de répondre aux besoins des habitants qui les ont élus.
A cet égard, il est éclairant que celles et ceux qui se réclament de la filiation du maire sortant de Déols soit d’une discrétion absolue sur la volonté gouvernementale de supprimer 70 000 emplois dans la Fonction Publique Territoriale.
Pour autant, même réduits, notre ville dispose de moyens budgétaires qui permettent d’opérer des choix.
Dans la situation actuelle, nous considérons que les priorités doivent aller à l’amélioration des conditions de vie des habitants dans la commune et à la préservation de leur environnement et non aux dépenses d’attractivité touristique.
Nos idées