Engagement partenarial entre la communauté d'agglomération et les finances publiques sur l'amélioration de de la qualité d'exécution des missions communes
Danielle Faure a dénoncé le fait qu'on supprime les trésoreries et les emplois et qu'il est de fait de plus en plus compliqué d''accomplir correctement les missions
Création du comité des partenaires de la mobilité de la CAC
La loi oblige à la création de cette instance dont le but est d'améliorer les différents moyens de transport.
Dans son intervention, l'élue communiste s'est dite "favorable au principe de la création de ce comité des partenaires de la mobilité" mais a demandé "expressément que les organisations syndicales de salariés y soient représentées".
Elle a précisé :" Ce sont quand même les salariés qui connaissent le plus fortement les problématiques de
déplacement qui impactent lourdement leur budget familial.De plus, la précarité des emplois, la flexibilité des horaires souvent atypiques, obligent plusieurs déplacements dans la journée. Des
solutions adaptées de transports doivent être trouvées avec leurs représentants. Ils ont donc toute leur place dans ce comité surtout si on a réellement la volonté de modifier les usages de la
mobilité (transports en commun, vélo, co-voiturage, etc).
Refus de M. Averous !
Bail commercial au profit de la société "village by CA Châteauroux (crédit agricole) pour la cité du numérique
Danielle Faure a dénoncé le fait "qu'encore une fois, avec les deniers publics, on a réalisé un équipement performant que l’on va remettre entre les mains d’une société privée, en l’occurrence une filiale du Crédit Agricole, société qui escompte bien en tirer des bénéfices.
On est dans la logique « dépenses publiques profits privés. Ajoutons qu’on
n’a aucune étude d’impact sur les retombées économiques de cette réalisation pour le département et l’agglomération."
"Pourquoi ne pas avoir mis face à ce choix, une étude de gestion publique directe ?" a demandé l’élue
La levée de boucliers du président de l’agglo et de sa majorité a été immédiate pour justifier leur choix idéologique de mettre systématiquement l’argent public au service des intérêts privés et d’une université ( HEI) elle aussi privée.
Anecdote ( il en faut bien) M. Fleuret Maire de Déols et vice président de l'agglo a cru bon d'interpeller Danielle Faure en lui recommandant de visiter la cité du numérique pour apprécier la qualité de cette réalisation
Réponse de l'intéressée (en substance) : j'y suis allée M. Fleuret ! Dommage que les syndicats de salariés ne soient pas logés à la même enseigne !
Hurlements sur les bancs de la droite comme on dit à l'assemblée...
Résorption de l'habitat indigne - bidonville à La Croix Blanche Déols
"Je regrette que ce sujet n’ait pu être abordé sereinement et tranquillement au sein de la ville de DEOLS.
Cette communauté fait partie intégrante de notre histoire commune" a d'abord souligné Danielle Faure
Elle a ajouté : "la situation sanitaire s’est en effet aggravée à la Croix Blanche d’année en année, surtout ces 20 dernières années et l’état d’insalubrité dans lequel vivent ses familles est incontestable.
Je salue tout le travail des intervenants de la MOUS et du CCAS de Châteauroux qui a été fait ces dernières années pour les protéger et pour les convaincre que le danger dû à l’insalubrité est important pour leur santé. Malgré cela, des familles refusent encore le principe d’un départ au vu des propositions que leur sont faites.
La procédure Résorption de l’Habitat Indigne-Bidonville doit être utilisée avec beaucoup de précaution. La solution d’expulsions autoritaires raviverait des tensions immanquablement.
Le fait que des familles, propriétaires de leur terrain à ce jour, puissent perdre ce droit de propriété provoque un sentiment d’injustice légitime.
En conséquence, ma demande c’est qu’en toute circonstance, la négociation prime sur des mesures autoritaires et qu’on assure à ses familles des mesures correspondantes à leurs aspirations, voire des compensations."
A souhaiter que cet appel soit entendu !
Prix et qualité du service public eau-assainissement
Danielle Faure s'est exprimée en ces termes : "l’eau est un bien universel à protéger, elle ne doit pas est soumise à la loi du marché.
Il est complétement anormal que le coût du m3 soit différent d’une commune à une autre, avec de grands écarts.
Lors des élections municipales, ma liste a soutenu le retour en régie publique de l’eau et de l’assainissement, je voterai donc contre ces 3 rapports.
J’ajoute que sur DEOLS les réseaux vieillissent de plus en plus et qu’il serait nécessaire de mener une étude sérieuse notamment sur le secteur ancien de BRASSIOUX d’autant que les réseaux ont été conçus en copropriété.
L’année dernière, il a été mené une opération pour faire disparaître cette copropriété afin soi-disant de faciliter la reconstruction des réseaux obsolètes devenus publics par le fait du versement des réseaux d’un nouveau lotissement public dans les réseaux de la copropriété.
Le service a certainement pris en considération cette nouvelle donnée et je pense qu’il serait bon d’informer la population des conséquences qui se présenteraient lors de la remise à neuf ultérieure de ces réseaux."
Aide à l'immobilier d'entreprise de la société SAO ( reprise plate forme logistique La Halle Montierchaume)
L'intervention de Danielle FAURE :
"L’agglomération propose d’allouer une subvention de 150 000 € à la société SAO créée par le groupe BEAUMANOIR.
Le souci est que nous n’avons pas beaucoup d’explications sur les 1,5 million d’investissements envisagés par le groupe BEAUMANOIR sur la plateforme logistique de Montierchaume. Pour ce montant, nous devrions savoir quelle est la nature des travaux à réaliser sur le bâtiment et les ICPE. Nous n’avons pas de précision sur ces sujets.
La question plus fondamentale est donc de savoir s’il est nécessaire d’allouer de l’argent public à ce groupe et si nous avons des garanties en matière de pérennité de l’activité économique et de développement de l’emploi.
Il faut en effet tirer les leçons de l’histoire et se rappeler que le groupe VIVARTE a dû vendre LA HALLE non pas à cause de la pandémie mais à cause de ses actionnaires jamais assouvis et de sociétés vampires LBO entrées dans le conseil d’administration. IL faut aussi se rappeler que des aides considérables d’argent public ont été allouées à VIVARTES via les mesures Fillon, CICE, et autres aides d’état. Pour autant des plans de licenciements en 2015 et 2017 avaient précédé la liquidation.
Venons-en maintenant au groupe BEAUMANOIR : Si la reprise permet le sauvetage de 155 postes de salariés sur la plateforme de Montierchaume, il n’en demeure pas moins que 47 salariés ont été licenciés et qu’un magasin à Cap Sud a été fermé (donc une perte fiscale pour l’agglomération). Et N’oublions pas non plus, les 289 emplois de la plateforme logistique d’Issoudun.
Le jugement du Tribunal de Commerce de Paris relève que BEAUMANOIR a acquis les actifs pour une somme dérisoire ; On apprend aussi qu’il a obtenu des prêts garantis de l’Etat (entre 37 et 40 millions selon différentes sources d’info),
C’est dire que les risques pris par ce groupe sont très limités. La Région maintenant soutiendrait l’entreprise SAO au titre des emplois maintenus.
Le jugement dit aussi que le groupe BEAUMANOIR, en s’associant avec CHAUSSEA et SUPERCHAUSS 34 a sécurisé son projet, c’est-à-dire, qu’il a réuni toutes les conditions pour que son activité se développe encore mieux puisque la plateforme de Montierchaume lui ouvre un périmètre géographique qu’il n’avait pas, ses entreprises de France étant basées dans le Nord –ouest.
Le groupe n’est donc pas dans les difficultés et a acquis cette plateforme dans une perspective d’augmentation de ses produits financiers. Je n’invente rien, les sources proviennent de la presse patronale.
SAO c’est BEAUMANOIR, elle a été créée pour la gestion de la plateforme logistique. Aussi, il me semble inopportun de lui remettre une subvention pour l’immobilier au vue des conditions globales du rachat de La Halle, de la situation de ce groupe et de ses engagements limités à 5 ans. Je voterai donc contre cette subvention, sachant aussi que rien ne semble changer du point de vue des échanges commerciaux et que les relocalisations des productions sont déjà oubliées."
En toute logique et en grand défenseur idéologique des intérêts et des profits privés, M. Averous a évidemment défendu ses choix.